De chair et de pixels

Installation ; dimensions : 45 x 30 x 15cm

Le fragment puzzle renvoi à l’idée de construction du monde. Le puzzle (la pièce) est comme une pierre posée à l’édifice d’un monument. La diversité des regards défendues par chacun de nous amène à considérer la vision de l’autre comme complémentaire.

Qui dit puzzle, dit division d’un espace. Cet espace peut s’entendre comme un territoire quadrillé, ou bien encore comme une entité qui se développe dans la durée.

Personnellement, la pièce de puzzle me ramène à mon histoire intime ; en prenant conscience à un certain âge de ma condition humaine ainsi que de ma gémellité, je faisais l’expérience étrange d’être la division d’un ensemble.

Qu’elle est la part de l’autre en moi-même ? Quel trouble cela crée dans l’image que j’ai de moi même… J’ai mis du temps à me voir, sans doute le port de mes lunettes m’en empêché… d’une certaine manière faisait écran.

Depuis maintenant sept ans, ma production artistique se focalise sur l’objet « Puzzle » ; mais pourquoi ? Je me pose cette question sans cesse…

Comme tout un chacun les images qui nous entoure construisent ma culture et mon identité.

Ces images que l’on ne voit plus, tellement elles sont intégrées !

Faire un puzzle est une certaine manière de se réapproprier notre monde intérieur ; les images sont reliées entres elles. Il n’y a pas d’image qui l’emporte sur une autre… les images cèdent la place à une autre image… elles deviennent immature, comme immatériel.

Nos appareils photographiques à l’ère du numérique augmentent leur résolution d’année en année. C’est à dire que plus nos images sont lourde, plus inversement, cette image se divise en une unité toujours plus infime, tendant vers le zéro, vers la poussière.

Résidence en Pologne

https://www.kisskissbankbank.com/fr/projects/presence-absence-residence-artistique-en-pologne

Margot Sokolowska et moi même sommes attendu le 02 janvier à Ustka, sur la côte de la Baltic en Pologne pour une résidence artistique d’ un mois, suivie d’une exposition d’une semaine à Baltic Gallery of Contempory Art.

Un de mes projets à réalisé durant cette résidence :

                     Lunette double : France (bleu) Pologne (blanc rouge)

Oiseaux phylactère

La forme en phylactère (bulle de bande dessinée) inspire mon travail depuis déjà quelques années ; sans doute mes origines avec Angoulême et son festival. 

La silhouette, le corps et le bec des oiseaux forment naturellement un phylactère.

Cette analogie de forme, constitue une invention dans mon travail de dé-contextualisation, de détournement des choses proches.

 

Le monde braille

Résidence en juillet 2018 à LODZ  en POLOGNE

Le bruit de l’histoire au parc Poniatowski

Le bruit de l’histoire   Lada sur parking à Lodz

Le bruit de l’histoire  Mémorial guerre 14 /18 du parc Poniatowski

Ca saute aux yeux   Ecole polytechnique de Lodz

Les images percutent  Mur publicitaire gare de tramway

 

Cerise à la bouche

La forme très suggestive du noyau de cerise m’a inspiré cette pièce.

Cela m’intéresse de trouver une relation aux choses.

Avec ce simple noyau de cerise, le geste de colorier cette forme féminine, nous révèle notre propre relation humaine. Ce en quoi nous projetons nos désirs et qui nous permet de construire une histoire, une mythologie.

Environ 1400 noyaux de cerise

Cadre en bois ; sous verre ; dimensions : 30 x 30 cm